On le sait tous, le sport et ses effets sur la santé ne sont plus à démontrer. Mais certains mythes, surtout en France, disent que le sport n’est pas compatible avec les études. Faisons la lumière sur la conciliation du sport avec les études.
Sports et performances scolaires
Une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine, signée par le docteur Joséphine Booth, de l’Université de Dundee, et le professeur John Reilly, de l’Université Strathclyde de Glasgow, en Grande-Bretagne. Ils ont suivi 4’755 jeunes âgés de 11 à 16 ans, des âges auxquels les élèves passent divers examens à l’école. Ils ont comparé leurs performances physiques (durée et intensité) et scolaires (dans trois disciplines : anglais, mathématiques et sciences).
Ils ont relevé une relation directe entre la pratique d’un sport et les résultats scolaires. Plus la pratique sportive commence tôt et de manière régulière, meilleurs sont les résultats scolaires !
Des études ont montré que l’augmentation de l’activité physique permet également une adaptation neurologique, relevé chez les animaux et chez les enfants, qui est favorable à l’apprentissage mais également au traitement de l’information.
Sport et échecs scolaires
Il semblerait que les activités physiques et sportives soient capables de lutter contre l’échec scolaire. Des études ont montré que la pratique d’une activité physique permettrait une amélioration de l’image, de l’estime et de la confiance en soi, et permet de mettre en place des stratégies qui favorisent l’apprentissage.
Sport et carrière professionnelle
La pratique de sport collectif vis-à-vis des non-sportifs offriraient de meilleures perspectives pour décrocher un emploi, en particulier le football, le Water polo, le basket, le hand. En effet, les personnes qui pratiquent ces sports seraient « mieux éduqués et plus employés », ce qui est le signe d’une capacité à travailler en équipe.
Par ailleurs, le statut hiérarchique peut être relevé par le sport pratiqué. Ceux qui pratiquent le fitness, ou des sports de plein air (type golf ou tennis) occupent généralement un poste plus élevé dans la société, et ont donc un salaire plus important que les non sportifs (+10 %). Par contre, ce que ne dit pas l’étude, c’est si c’est le sport qui permet cela ou si ce sont les postes de travail et les ressources financières qui donnent la possibilité de pratiquer ces sports.
Alors, si vous avez des doutes sur le bénéfice du sport dans votre vie professionnelle, ou dans la vie scolaire de vos enfants, nous espérons qu’ils se sont envolés !