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Les modes, les besoins de se démarquer font souvent fonctionner l’imagination à plein régime. À ce jeu, l’AntiGym est apparue il y a quelques décennies.
L’objectif ?
Proposer des cours de gymnastique holistique, c’est à dire intégrant l’ensemble de l’organisme et non uniquement un muscle ou une articulation. Cela prend donc le chemin de la méthode du Dr Ehrenfried.
Le terme « anti » n’est pas ici une recherche d’absence d’efforts, de progression, de travail musculaire. Il faut surtout le comprendre comme non compétitif, sans rechercher ses limites ; bref une recherche d’harmonie générale par l’exercice.
Le grand principe de la méthode AntiGym.
L’idée principale, comme nous l’avons observé plus haut, est que l’organisme fonctionne comme un ensemble. Chaque action engendre une réaction à distance. C’est ce que présente également le travail sur les chaînes musculaires (notamment connu en France par la méthode Mézières sur laquelle l’AntiGym s’adosse).
Ainsi, en pratiquant l’AntiGym, vous réapprenez à utiliser correctement votre corps, et vous renouez les liens qui existent entre les différents muscles pour reconnecter ce que l’on appelle les chaînes musculaires.
La spécificité de l’AntiGym
Généralement, un coach sportif décrit un mouvement, voire le montre si le pratiquant n’y arrive pas. Là, la subtilité est de ne jamais démontrer les gestes. Tout passe par l’oral, la description.
Pourquoi cela ? Pour que vous découvriez par vous même votre corps, ses possibilités et surtout pour qu’il y ait une action cérébrale à la création du mouvement. L’idée n’est pas de singer en essayant de faire comme une image, mais de se créer sa propre image et de la reproduire.
N’oubliez pas que la mentalisation d’un mouvement, sa visualisation fait partie de l’apprentissage moteur. Si on vous mâche tout le travail, vous activez moins fortement votre cortex et au final l’impact du geste n’est pas identique à celui que vous vous fabriquez vous même.
À qui s’adresse cette méthode ?
Tous les publics, sans exception, peuvent pratiquer l’AntiGym. C’est l’avantage de ne pas faire de l’exercice, mais de produire des mouvements : il n’y a aucune recherche de performance sinon de faire ce que le corps peut réellement faire (et de découvrir ce qu’il peut faire).