4-002D’un point de vue physiologie, on distingue deux types de contractions : Volontaire et Involontaire.

La contraction involontaire

La contraction involontaire n’est pas soumise à notre volonté, comme pour les muscles lisses (qui entourent les vaisseaux sanguins et viscères) ou comme dans les processus de réflexe myotatique.. Ces contractions involontaires jouent donc un rôle dans l’homéostasie, pour conserver stables certaines constantes (comme la température du corps).

La contraction volontaire

La contraction volontaire est une contraction que l’on a désirée, que l’on a commandée. Elle provient du cerveau, qui planifie le mouvement, qui le traite et qui l’envoie aux muscles via le système nerveux (Moelle épinière + nerfs). Les muscles impliqués se contractent alors.

Par exemple, lors d’un développé couché, le cerveau va donc recruter entre autres les muscles pectoraux, deltoïdes (antérieurs), triceps brachial pour soulever et descendre la barre. Ici, pour un travail où l’on cible les pectoraux, il y a d’autres muscles qui rentrent en jeux. Le travail sur les pecs n’est donc pas « optimal ».

En musculation, on parle différemment de contraction volontaire, notamment quand on cible exactement le muscle de manière consciente, on va le faire plus travailler. Dans notre exemple, avec le développé couché, on va cibler le travail sur le pectoral.

Et comment faire ?

C’est simple : c’est le travail mental et la concentration qui vont faire la différence. Vous n’obtiendrez pas une contraction volontaire du muscle désiré, du jour au lendemain.

Il faut faire un gros de travail de concentration, afin d’arriver à ce type de contraction. L’expérience est en grande partie responsable de cette contraction. C’est d’ailleurs une des grandes différences entre débutants et confirmés, permettant plus d’intensité réelle lors des exercices.

Ce type de travail permet donc un meilleur ciblage, avec des sensations et une congestion différentes de celles obtenues habituellement en bougeant simplement les bras pour monter ou descendre la barre.

Parfaite dans une optique de prise de masse, elle n’a pas réellement d’intérêt dans un travail de force maximale, car cela ne permet pas de réellement prendre lourd. En effet, l’un (bodybuilder) va chercher à contracter de manière maximale le muscle sur TOUT le mouvement alors que l’athlète de force va chercher à changer les muscles actifs tout le long du mouvement pour tirer le meilleur partie de chacun en fonction des leviers. L’un est dans la relation muscle-cerveau, l’autre est dans l’optimisation de la dépense énergétique.