Vous êtes malade, mais vos objectifs eux ont une date fixe. Vous devez vous entraîner malgré la maladie si vous voulez avoir votre volume d’entraînement nécessaire aux performances que vous voulez faire. Mais est-ce sérieux ?
Le fait de faire du sport en étant malade n’est pas anodin. En effet, d’après un des (nombreux) mythes sportifs, faire du sport en étant malade favorise la guérison (on tue le microbe). Il est clair, que cela dépend de plusieurs facteurs et surtout du type de maladie.
Tout d’abord, pour savoir si vous pouvez continuer votre entraînement, il faut voir votre état général. Fatigue, symptômes tels que des maux de tête, toux, sont les indices idéaux pour faire un bilan rapide pour décider du maintien de votre entraînement ou non.
Voici une liste (non exhaustive) qui peut vous permettre de savoir si vous avez intérêt a ne pas maintenir l’entraînement :
– Fièvre
– Frissons
– Courbatures
– Fatigue excessive
– Congestion de la poitrine
– Toux
– Aigreurs d’estomac
– Maux de tête
Par contre, un nez qui coule ou bouché, une gorge légèrement irritée ou des éternuements ne sont spécialement des signaux de contre-indication à la pratique sportive.
Ensuite, en fonction des différents symptômes, adaptez votre séances en terme de volume et d’intensité ou annulez-la carrément.
Comment prévenir l’arrivée d’une maladie suite à un entraînement ?
Le corps, après un entraînement, se retrouve dans un état légèrement immunodéprimé, c’est-à-dire qu’il y a une diminution des défenses immunitaires. De ce fait, le corps s’expose à une, ou des infections plus ou moins opportunistes (type gros rhume, rhino-pharyngite etc.).
Nous vous conseillons donc, dans un premier temps, de bien vous couvrir après un entraînement, surtout après un entraînement type cardiovasculaire. Il faut également vous recharger en vitamines (comme les vitamines B9, C, E) et en oligoéléments. Ceci afin de permettre au système immunitaire de récupérer plus facilement.
La phytothérapie est aussi une excellente manière de prendre soin de votre récupération pour limiter les risques de maladies à cause d’entraînements trop épuisants.