Il est important de comprendre ce qui se passe quand vous sautez un repas ou vous dirigez vers un régime drastique (crash diet) ou réduisez excessivement ou stoppez toute prise alimentaire.
Lorsque vous faites cela, votre métabolisme ralentit pour aider votre corps à conserver de l’énergie et maintenir un fonctionnement normal (recherche de l’homéostasie = pas de dégradation du fonctionnement du cerveau et des organes vitaux). Notre corps est plus intelligent que ce que beaucoup réalisent. Notons que la perte de poids suite à ces décisions provient principalement de l’eau et de la masse musculaire… donc pas intéressante et « néfaste ».
Métabolisme
Le « Métabolisme » est un terme général qui couvre un éventail de processus au sein de votre corps qui nécessitent de l’énergie. Généralement, quand les gens parlent de «métabolisme», ils entendent leur taux métabolique au repos : Il s’agit d’une mesure de la quantité de calories que vous brûlez sur plus de 24 heures au repos, couché. Évidemment, si vous avez fait de l’exercice, travaillez, etc. vous brûlez plus de calories. Mais ce sont les calories brûlées par l’exercice et non pas par votre corps au repos.
Disons-le clairement, il est normal que le métabolisme ralentisse lors de régime. Tout cela est dû à l’adaptation métabolique, la recherche de l’homéostasie.
Mode « famine »
C’est un concept où les baisses du métabolisme, au cours du processus de restriction calorique, sont portées à un degré tel que la perte de poids devient impossible ou un gain de poids se produit.
Cela est un mythe popularisé en raison d’une expérience scientifique (expérience Minnesota) dans laquelle les sujets ont reçu moitié moins de leur apport calorique quotidien de maintenance (en dessous du seuil tolérable), ceci pendant plusieurs mois (= impossible pour leurs corps de fonctionner normalement).
Le résultat ? Ils ont perdu du poids jusqu’à ce qu’ils n’aient plus rien à perdre et que leurs corps ne pouvaient tout simplement pas stocker ces calories (plus de réserve et apport calorique non suffisant). Le « mode famine » est ce qui se passe quand vous êtes littéralement en train de dépérir (=notion de survie !).
Pas quand vous êtes en déficit calorique simple.
Les définitions
Le problème principal vient de la définition de la perte de poids. En effet, en régime très bas en calorie, vous perdez du poids (du muscle pour une bonne part). Votre objectif est-il de perdre du muscle ou de la graisse ?
Et en perdant du muscle, vous réduisez votre métabolisme (donc les besoins de base). Ainsi, en prenant un jour 1000 kCal (régime dangereux), vous allez manquer de 500 kCal par exemple. Avec la perte de muscle, la réduction du fonctionnement hormonal… ces 500 kCal de manque deviendront 100 kCal. On comprend que la perte de poids stoppe sur la balance. Ainsi, en mangeant 1000 kCal, vous vous retrouvez virtuellement comme si vous ne mangiez 1400… mais avec les problèmes de santé correspondant à une sous-alimentation.
Et le rapport avec les repas sautés ?
Lorsque l’on est au régime et que l’on calcule par exemple que l’on a besoin de 1500 kCal pour maigrir (votre diététicien). La diète est faite pour apporter 1500 kCal. Vous sautez des repas (perte d’appétit, manque de temps, etc.), vous apportez moins que ce qui est nécessaire… vous tombez en sous-alimentation avec les problèmes vus plus haut.
Ainsi, ce qui pose problème n’est pas l’écart de temps entre 2 repas (le fait de sauter le repas), mais plutôt la non-correspondance entre vos besoins et la réalité du terrain.
Ainsi, lorsque vous décidez de faire un régime, préparez votre plan d’attaque et surtout respectez-le sans sauter de repas en imaginant que plus est mieux… C’est simplement l’inverse qui se passera !