Le sportif, éternel souffre-douleur des élites intellectuels et des humoristes, est en passe de prendre sa revanche. Et oui, « un esprit sain dans un corps sain » n’est pas qu’un slogan. C’est la réalité que les études commencent à démontrer.
Le très sérieux Neurosciences & bio-behavioral a fait une revue d’études en 2013 et montre que le développement du cerveau (et son entretien notamment pour les maladies dégénératives) passent par le sport.
Mais comment est-ce possible ?
John Eccles, prix nobel en neurosciences, nous ouvre la voie. Dans son immense livre (Évolution du cerveau et création de la conscience : À la recherche de la vraie nature de l’homme), il fait l’hypothèse, en partie confirmée, que c’est le développement de la motricité, la complexification de nos gestes qui ont en partie permis le développement de notre cerveau.
En effet, chaque geste fait intervenir le cerveau. Chaque nouveau geste, chaque apprentissage engendre la création de nouvelles connexions entre les neurones, permettant ainsi un fonctionnement plus complet de notre intellect.
Ainsi, pratiquer un sport (et le moins répétitif possible) vous permet de développer vos possibilités au niveau cérébral et ceci à tous les âges.
C’est pourquoi le sport est une pièce maîtresse dans la lutte contre le vieillissement en maintenant ou créant le réseau de connections.
Et mieux, le lactate, que tout le monde redoute et que l’on pensait néfaste pour l’organisme, serait en fait un facilitateur de la mémoire.
De là, à tous faire du 400 m avec de l’acrobatie aérienne, il n’y a qu’un pas. Allez-vous le franchir ?