Aujourd’hui, les omégas 3 peuvent être prélevés directement à la source : les micros-algues.
Vegans et Végétariens, si vous cherchez à optimiser votre diète et à profiter de tous les avantages offerts par les omégas 3, envisagez un supplément d’algues marines riches en Omega 3, la solution du futur !
Les problèmes avec les poissons ?
Il est indéniable que les huiles de poissons gras et les suppléments d’oméga 3 animaux ont une place centrale dans le cadre d’une diète pour une bonne santé. Mais à l’heure actuelle, le bénéfice par rapport au risque d’une consommation régulière de poisson et de suppléments d’huile de poisson est chaudement débattu.
On peut donc être concerné et s’interroger sur la sécurité, la durabilité et les sources (espèces de poissons) de nos suppléments d’oméga-3 marins. Bien que l’huile de poisson et les suppléments d’oméga soient à priori considérés comme sûrs, une supplémentation à haute dose, comme une forte consommation de poissons prédateurs, demande souvent des mises en gardes.
La pollution des écosystèmes océaniques est aujourd’hui un sujet réel et d’actualité.
Mercure, biphényles polychlorés, dioxines… et autres contaminants de l’environnement sont retrouvés à de haut taux dans la majorité des poissons prédateurs que leur corps accumule… et pas pour votre bien.
Pour les suppléments une distillation complète et / ou une filtration est employée, et bien que faible, le potentiel contaminant des suppléments d’huile de poisson ne doit pas être ignoré.
Les impacts sur la santé étant aujourd’hui peu connu, il faut rester prudent.
C’est pourquoi la plupart des fabricants garantissent la présence ou l’absence de polluants. Mais devant ce fait, l’éthique et la simplicité sont, elles, à prendre en compte pour vous.
Préserver la biodiversité et éviter les pêches intensives.
Ajoutons le déclin des populations animales qui soulèvent aussi des inquiétudes quant à la gestion des ressources naturelles… Aussi, la réponse pourrait-être les algues. D’autant que si les tendances à la surpêche et la pollution marine actuelles se poursuivent, nous pouvons nous attendre à voir un effondrement des populations de poissons dans le monde d’ici 2050…
Que faire dès lors ?
Les micros-algues
Pour certain, les omégas originaires de micros-algues riches en DHA peuvent devenir une solution sûre et durable pour se supplémenter en oméga-3. Seules les micros-algues sont capables de synthétiser l’EPA et le DHA. Elles sont à la base de toute la chaine alimentaire des océans. En l’espèce, les algues ont trois composantes qui en font un aliment sur lequel se pencher :
- Chlorophylle et autres pigments végétaux ;
- oméga-3, EPA et DHA ;
- minéraux marins.
Les micros-algues vertes sont des plantes unicellulaires microscopiques que l’on trouve généralement dans les océans, les lacs, les rivières et les cours d’eau. Les algues sont le premier maillon de la chaîne alimentaire océanique. Elles utilisent la photosynthèse pour transformer l’eau et le dioxyde de carbone en biomasse riche en éléments nutritifs et de l’oxygène en présence de la lumière du soleil.
Un ensemble particulier d’espèces de micros-algues est cultivé à grande échelle dans le monde entier et est utilisé commercialement pour un grand nombre d’applications telles que l’aquaculture, les cosmétiques et les compléments alimentaires.
Pour ce qui nous intéresse, les omégas 3, c’est une source importante et méconnue. En effet, les poissons ne contiennent pas naturellement des oméga-3. Les algues sont la base de la chaîne alimentaire pour les poissons. Les poissons consomment ces algues, puis concentrent de grandes quantités d’EPA et de DHA dans leurs tissus (graisseux).
L’état de la recherche actuel indique que les oméga-3 provenant des algues ont la même efficacité que ceux provenant des compléments alimentaires à base animale. Mais restons toutefois mesurés et ne tombons pas tout de suite dans le piège marketing. Un examen approfondi de la littérature scientifique est nécessaire.
Production : deux méthodes.
Hétérotrophe (en l’absence de soleil) avec un processus par fermentation dans de grandes cuves dans lesquelles on ajoute du sucre, de l’eau et du sel pour aider à la croissance des algues avant d’être récoltées. Ou à l’inverse, grâce à la photosynthèse (processus autotrophes) dans l’eau salée dans de grands champs d’algues.
Pour qui ?
Ceux qui adoptent un régime alimentaire Végétarien et Vegan ne reçoivent généralement que des quantités limitées de DHA et EPA, ou quasiment pas. Ainsi, on peut dire que tous les végétariens et végétaliens ne peuvent couvrir leur besoins en oméga 3 bio disponible (conversion ALA =>DHA / EPA quasi nul), c’est un fait.
Ajoutons qu’en raison du fait que les suppléments d’huile de poisson et dérivés peuvent être classés comme non-végétariens et non-végétaliens, on se retrouve face à un problème de taille. C’est pourquoi, actuellement, la seule source végétalienne d’oméga 3 concrètement utilisable par l’organisme est les micros-algues.
Ou alors, tout simplement, pour ceux qui sont dans une optique « durable » et souhaitent agir à leur échelle contre la surpêche et la pollution des océans. Ou pour le « karma », concernant la protection des espèces animales et écosystèmes marins.
Vraiment profitable ?
Pour l’instant, cela semble être une alternative durable qui peut satisfaire à la fois les exigences des consommateurs, les besoins des végétariens et de profiter de tous les avantages des oméga 3 pour la santé.
Mais attention au portefeuille et au sous dosage des suppléments !
Aujourd’hui, les suppléments à partir de micros-algues sont à des prix exorbitants et fortement sous dosés. Il faut pouvoir se le permettre ou se sacrifier… Espérons que nous allons bientôt voir arriver des produits fabriqués à partir d’algues qui fournissent des justes quantités d’EPA et de DHA.
Toutefois, on est sur le point de mettre en place une production d’algues à échelle industrielle pour obtenir une viabilité commerciale de la culture de micros-algues pour la production d’acides gras oméga-3.