Oui, mais… il faut respecter les règles.
On sait que la dépense physique (qui entraînement essoufflement et transpiration à minima) améliore la santé. Le corps médical le mesure par rapport aux besoins en médicaments, arrêts de travail, hospitalisation…
Beaucoup (enfin surtout les sédentaires) critiquent ce fait en arguant que le sport est récent et que l’on n’a pas attendu sa création pour vivre (depuis des millénaires). Ils oublient que le canapé et la TV n’existent pas depuis des millénaires et le fast-food non plus. Pour avoir quelque chose, il fallait marcher, courir ou monter à cheval durant de longues périodes. Pour manger, il fallait cultiver… Bref le sport n’est rien de moins qu’un besoin moderne pour remplacer les dépenses physiques que nos modes de vie modernes ne nous permettent plus.
Les besoins minimum pour sentir un bienfait
Le minimum d’activité quotidienne est estimé à 30 minutes de marche à 5 km/h. C’est le niveau minimum défini comme »médicament ».
Ceci s’ajoute bien sûr aux efforts quotidiens (porter un sac lourd lorsque l’on rentre des courses, monter des escaliers…). Si vous n’avez pas ce minimum d’activité chaque jour, votre organisme ne fonctionne pas complètement et se détériore progressivement.
Les besoins pour améliorer sa condition physique
Pour passer à l’étape suivante (améliorer ou récupérer une condition physique), il faut ajouter 3 séances d’entraînement en endurance par semaine d’une durée de 30 à 40 minutes ou 2 séances de musculation. On parle bien d’ajouter aux 30 minutes d’équivalent marche, car faire 3 séances hebdomadaires et passer le reste de la semaine à pantoufler n’a aucun sens.
C’est, grossièrement, la quantité maximale pour obtenir des bienfaits pour la santé. Toute activité supplémentaire n’apportera pas de bienfaits supplémentaires.
Les besoins sportifs
Ensuite viennent ceux que l’on appelle réellement des sportifs, qui s’entraînent pour progresser voir faire des compétitions. Ils vont s’entraîner soit plus que les 2 séances de musculation ou 3 séances d’endurances, soit plus intensivement (ou les 2 pour le haut niveau).
Ici, l’aspect santé passe au second plan. Il est là puisque l’activité physique est présente. Mais il est potentiellement contrecarré par un trop plein d’activité avec pas assez de récupération, ou trop de spécialisation.
Conclusion
Pour être bon pour la santé, le sport (ou toute activité physique dépensant de l’énergie et faisant suer) doit être pratiqué régulièrement et modérément. Tout excès n’offre plus le même équilibre (c’est comme pour tout).
Et bien évidemment, cela inclus une bonne alimentation et hydratation, un respect de sa santé (pas la peine de faire du sport avec la grippe ou une jambe cassée) et en effectuant un échauffement et retour au calme à chaque séance.