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Une charge sur une barre libre ou sur une machine, ce n’est définitivement pas la même chose !

Vous pouvez squatter 200 kg pour une répétition sans pouvoir corréler cela sur un 10RM à la presse à cuisse.

Vous pouvez effectuer 8 répétitions propres au développé couché  à 100 kg. Maintenant, vous souhaitez utiliser une machine convergeante à plaques dans votre séance. Comment déterminez-vous la différence de résistance sur la machine ? 

Soyons clair, Il ne peut exister de formule pour calculer la relation mathématiques en une charge sur une machine et une barre / haltères.

Cet article a pour objectif d’expliquer au novice de ne pas se laisser sournoisement tromper par la pile de poids et d’y fixer un point de repère avec les charges libres ou d’autres machines.

 Des comparaisons inexactes

Il existe une multitude de dispositifs qui peuvent être utilisés pour vous faire devenir plus massif, plus fort et vous faire progresser en général. La variation est une bonne chose et il est normal d’utiliser tous les outils à sa disposition pour atteindre ses objectifs.

Mais il existe un problème par rapport aux allusions ci-dessus. Comment pouvez-vous comparer votre capacité de force entre 2 machines présentant un dispositif différent (inclinaison, nombre de poulies…).

Cela semble être logique et peut être un bon point de départ pour la construction d’une nouvelle routine d’entraînement. Et puis tout le monde aime savoir qui est le plus fort, non ?

Mais est-ce que ces comparaisons sont précises et pertinentes ? Non ! Il y a plusieurs facteurs qui doivent être compris et la relation est plus que délicate à faire. Impossible même.

Les machines

Bien qu’elles permettent souvent de vous entraîner avec des poids lourds sans aide et avec plus de facilité avec la technique que lors de l’utilisation des poids libres, il est impossible de les utiliser comme outil de mesure de performances « concrètes ».

L’idée est qu’une machine permet de déplacer plus de résistances que l’effort mis sur elle. C’est l’effet démultiplicateur des poulies et bras de levier.

Cela signifie que notre effort doit être égal à la résistance de la machine, pas que la résistance soit beaucoup plus grande que l’effort. Nous voulons généralement un ratio de 1:1, mais ce n’est pas ce qui se passe avec de nombreuses machines.

Toutes les machines ou poulies aident le pratiquant, ce qui donne un rapport allant de 2:1 à 5:1. Première chose.

En second lieu, des machines différentes ciblant un muscle précis peuvent même présenter des différences de conception, d’amplitude, d’adhérence, de point d’appui, effet de levier et d’angle d’application de la force.

Ajoutons un point indéniable, les machines suivent en général un modèle fixe de mouvement alors que les charges libres vous obligent les stabiliser. Ce qui engendre une plus grande force de contrôle !

Dans tous les cas, cela stimule le muscle, mais on ne peut comparer les performances avec des charges libres ou avec une autre machins du même type ! En aucune façon.

C’est le principe de spécificité de la résistance. La quantité  et la qualité de la résistance utilisée dans chaque situation est différente.

Progression

Quel que soit l’outil utilisé, machine ou poids libres, enregistrez votre progression spécifiquement pour cette machine. C’est tout.

Si vous faites 5 répétitions à 80 kg de rowing à la smith machine. Progressez sur la même smith machine. Ne pensez pas faire 8 répétitions à la barre aisément une semaine plus tard avec la même charge…

La variété est une bonne chose. Utilisez tous les outils disponibles pour atteindre votre objectif.

Si ce dernier est de construire le meilleur physique possible, vous pouvez, vous devez même, utiliser des machines et des charges libres !  Certains mouvements se prêtent simplement mieux avec des barres ou haltères et d’autres avec des machines.

D’autant que les exercices effectués sur machine et certaines tours à poulies sont avant tous là pour être effectués à la sensation, pas pour mesurer une performance.

Soyez intelligent, expérimentez et surtout faites attention à la façon dont vous faites chaque exercice ainsi qu’à la connexion muscle-cerveau.  Tant que vous progressez, ne vous référez pas à la charge. Être capable de soulever 10 plaques dans la pile est toujours mieux que d’être capable d’en soulever 8 ou 9. Mais cela n’a aucun intérêt de faire une comparaison avec une autre machine (même paraissant identique).

Ainsi, ne prenez pas note de combien vous soulevez sur la presse à cuisse horizontale pour la comparer au squat de votre collègue powerlifter… ne soyez pas ridicule.

La charge indiquée sur les machines n’est qu’un simple point de repère, pas une finalité.

Et vous, comment gérez-vous les charges sur les différentes machines ? N’hésitez pas à faire part de votre expérience en commentant l’article.