En matière d’épreuve d’endurance, il y a une nouvelle mode qui explose depuis quelques années, le Trail (même si cela existe depuis longtemps). Et parmi les Trails de compétition, une particularité très intéressante émerge : le KMV.
C’est quoi le KMV ?
Le KMV signifie le Kilomètre vertical. Pour être labellisée KMV, une course doit répondre à un critère majeur : offrir un dénivelé positif de 1’000 mètres en moins de 5 kilomètres de course. Ainsi, une course pourra avoir une longueur de 2 kilomètre, 3 kilomètre… jusqu’à maximum 5 kilomètres.
Autant dire que l’inclinaison moyenne est raide et que les portions les plus dures dépassent les 25%.
La durée des courses ? Grosso modo la durée d’un 10 kilomètres (c’est très schématique, mais on en est pas loin).
L’intérêt ?
L’effort quasi exclusif de montée permet de réduire les fatigues liées aux efforts excentrique. En effet, quand on descend un escalier ou une pente, le quadriceps amortit votre poids à chaque foulée et cela est très fatiguant.
Ainsi, réduisant l’impact excentrique (et des chocs aux articulations), la course se fera sur un effort violent pour l’organisme (ça va piquer tout le long).
Les variantes ?
En dehors des variantes où l’on permet de baisser l’inclinaison en augmentant la distance de la course (donc moins dur), on a également un KMV négatif (ou KMV Down) où la course se fait exclusivement sur de la descente. Et attention les muscles, c’est drôlement dur et surtout pas à mettre à portée de main des débutants (la fatigue neuromusculaire va provoquer des risques de blessures si la préparation n’est pas optimale).
Alors, ça vous tente ?