Vous connaissez les labels garantissant la qualité des suppléments alimentaires ? Voici les principaux. Ils sont répartis en 3 types : la démarche, la certification et la norme.

La démarche qualité

La démarche qualité d’un fabricant de suppléments alimentaires (entre autres) s’appelle la démarche HACCP (Analyse des dangers – points critiques pour leur maîtrise). Il s’agit d’une démarche volontaire non imposée par la loi.

Elle repose sur 7 principes qui se déroulent en 12 étapes de contrôle au niveau de l’hygiène alimentaire afin de surveiller l’ensemble des risques liés (virus, bactéries, pesticides, additifs, emballage…).

Cette démarche a pour origine le fonctionnement de la NASA par rapport aux risques hygiéniques possibles au niveau des aliments qu’emportent les astronautes.

Cette démarche est la base de la plupart des normes et certifications alimentaires et pharmaceutiques.

Voici les 7 principes obligatoirement respectés :

– Analyse des risques
– Détermination des points critiques
– Détermination des seuils acceptables
– Mise en place de la surveillance de ces points critiques
– Détermination des mesures correctives nécessaires
– Application des procédures de contrôle
– Constitution d’un dossier relevant les étapes et actions faites.

La certification GMP ou cGMP

Avec le HACCP, vous avez le contrôle de l’hygiène et de la qualité du produit. Grâce à la certification GMP (ou cGMP), vous allez avoir la garantie de l’uniformité du produit (pas question d’avoir des produits différents en fonction des jours ou des sources de matière première).

Pour obtenir le GMP, il faut déjà avoir la démarche HACCP et aussi respecter les directives européennes et nationales, les conditions générales et mesures de maîtrise des risques (notamment identification, traçabilité et modalités de rappel d’un produit défectueux), et enfin sur la fréquence minimale obligatoire des inspections.

Ainsi, chaque pays possède ses propres critères GMP. C’est là que le Made in France est le plus intéressant pour le consommateur. Et les contrôles ne sont pas internes comme pour le HACCP, mias effectués par un bureau de contrôle indépendant comme Veritas.

La norme Iso-22000

A l’inverse de la certification GMP qui est sur des critères nationaux, la norme Iso-22000 est une réglementation internationale visant à la sécurité mais également à l’amélioration permanente des processus de fabrication (et donc de la qualité).

La Norme Iso-22000 ne s’arrête pas au fabricant final, mais à tous les intervenants impliqués dans la chaîne alimentaire (les producteurs agricoles, animaliers, céréaliers, les organismes de transformations, les grossistes…) mais également aux intervenants annexes (producteurs de pesticides, fertilisants, vétérinaires, les transporteurs, les stockeurs, les producteurs d’équipements et d’emballages, les prestataires de services comme pour le nettoyage…). Pour obtenir la certification, l’ensemble de la chaîne doit être vérifiée et certifiée.

Conclusion

La gestion des risques et de la qualité des produits agro-alimentaires (et pharmaceutiques) suivent une pyramide ayant pour base la démarche HACCP qui permet aux critères nationaux (GMP) d’avoir une assise. Lorsque le produit utilise un ou plusieurs intervenants internationaux, l’Iso-22000 va permettre la coordination des réglementations entre les intervenants.

Au final, vous avez un maillage qui vous offre la meilleure garantie possible.