Amanda 3La force athlétique, la dynamophilie ou le powerlifting, est un sport individuel de force où vous pratiquez en compétition trois mouvements : le squat, le développé couché et le soulevé de terre.

Ceci pour une répétition et avec le plus de poids possible.

Il est à catégories d’âge et de poids de corps et dépend de plusieurs fédérations dont la plus connue est l’International Powerlifting Federation (IPF). En France, la principale fédération est la FFHMFAC, affiliée à l’IPF.

C’est un sport reconnu comme de haut niveau (donc reconnu par Jeunesse et sport).

Comme en haltérophilie on lève des barres, mais avec des mouvements techniquement plus « simples » et des charges plus « lourdes ». Les deux sports sont distincts et on se concentre principalement sur la quantité de poids, avec moins d’attention sur la précision ou la technique et en respectant un règlement très clair.

Le principal objectif en compétition est de réaliser le total maximal de charge sur chaque mouvement. On dispose de trois essais par mouvement et uniquement le meilleur est retenu pour la somme totale. Enfin, le total détermine le classement dans chaque catégorie. Le meilleur étant celui qui réalise le plus grand total.

Les compétitions se déroulent à travers le monde mais surtout aux Etats-Unis, Canada, Russie, Europe.  C’est aussi un sport paralympique depuis 1984.

Vous pouvez aussi pratiquer la FA sans tenter de participer à des compétitions. Juste parce que vous aimez cela, que la force est votre objectif et que vous le faites pour vous. Et surtout, pour profiter des nombreux avantages qu’offre la pratique d’un sport de force.

Les mouvements

Le Squat ou flexion sur jambes

Il consiste à descendre en position accroupie, les cuisses au-dessous de l’horizontale et à se relever. La barre chargée reposant sur l’arrière des épaules, l’athlète doit être stabilisé avant et après le mouvement. L’articulation de la hanche passe obligatoirement par un point plus bas que celle du genou.

https://www.youtube.com/watch?v=6rNhYA7NJOc

Développé couché à la claque

En position allongée on tient la barre, bras tendus, au-dessus de la poitrine. Ensuite on l’amène au contact de la poitrine avec une pause de une à deux secondes (la claque) pour ensuite la remonter.  La barre doit être stabilisée en début et en fin de mouvement.

https://www.youtube.com/watch?v=zTV7jh1mhPc

Soulevé de terre

On saisit la barre au sol et on la soulève jusqu’à être complétement relevé, la barre au niveau des hanches. Le corps, arrivé en extension complète et les bras tendus, on repose la barre au sol après le signal de l’arbitre.  Il peut se faire de manière conventionnelle ou en position dite « sumo » (pieds plus écartés que les mains).

https://www.youtube.com/watch?v=27C_ZySkUa8

Pourquoi en faire ?

La réponse à cette question est la même que celle pour laquelle un athlète pratique son sport. Simplement parce qu’on y prend du plaisir, que l’on adore l’esprit de compétition et de dépassement de soi.  La FA est un sport intense et passionnant qui représente un test de  force physique et physiologique.

Et, ce n’est pas tout, la force athlétique peut aussi vous permettre, par le biais de l’entrainement et de la nutrition, de construire du muscle,  perdre du gras et devenir fort.

Les avantages de la force athlétique vont bien au-delà du seul gain de force. Il renforce votre squelette et réduit les risques de blessures qui se produisent dans d’autres sports et activités. On renforce aussi, le système nerveux, les tendons, les ligaments…

La force athlétique nécessite un plan d’entraînement complètement différent du bodybuilding ou de la préparation physique. Les mouvements d’isolation ont peu d’importance et on travaille par cycles bien déterminés.

On se concentre sur les exercices de base en complétant par des exercices d’assistances plus spécifiques. On progresse très lentement en charges de travail en s’assurant de la bonne exécution des exercices.

Conclusion

Certaines fédérations permettent l’utilisation d’équipement pour l’exécution des mouvements, tandis que d’autres non (généralement dénommé « raw » ou «classique»).

Cela peut conduire à de grandes différences dans les charges soulevées.  Ces équipements sont les maillots de forces, les bandes de genoux, les ceintures, des orthèses souples, bandages de poignet et des chaussures spéciales peuvent aussi être utilisés.

Mais certains ne sont pas considérés comme des équipements à proprement parlé dans certaines fédérations (chaussures, ceintures…)

Il y a beaucoup de règles techniques qui régissent la FA.  Mais pour faire simple : pour réussir un essai, l’athlète doit recevoir au moins 2 lumières blanches des trois arbitres présents. Un essai n’est pas validé si un certain nombre d’autres règles ne sont pas respectées et certaines peuvent même être éliminatoires.