L’équilibre acido-basique, notion assez abstraite pour tout un chacun, est néanmoins particulièrement importante pour votre santé.
Votre sang, comme tout liquide, possède un PH (un degré d’acidité). Chaque réaction chimique (fabrication d’énergie, digestion, réflexion, etc…) produit de l’acidité ou au contraire réduit cette acidité. Globalement, on peut retenir que la balance va vers l’acidité.
Or notre corps devrait avoir un équilibre plutôt basique (environ 7,4 de PH), pour cela, nous avons des systèmes dits tampons (notre organisme fabrique des éléments qui vont combattre l’acidité). Mais pour cela, nous avons besoin de matière première, que l’on trouve forcément à travers notre alimentation. Sauf que toute l’alimentation n’est pas propice à favoriser la basification. Il existe un indice PRAL (indice acido-basique) qui permet de définir les aliments qui aident à basifier et ceux qui vont acidifier. Schématiquement (ce n’est pas exactement comme ça), les végétaux vont basifier (indice PRAL négatif) et le reste va acidifier (les viandes, produits laitiers, les légumineuses, pain, pâtes, etc…).
Pourquoi est-ce important ?
Pour fonctionner, votre corps doit impérativement avoir un PH de 7,4 environ. Descendez à 7,2 et vous êtes mort. Descendez à 7,3 et vous fonctionnez très mal (baisse du système immunitaire, baisse de la production d’énergie, baisse de la réparation des tissus comme les muscles, les tendons, le squelette, les neurones, etc…).
C’est pour cela que l’organisme combat en permanence l’acidification »naturelle » de votre corps. Et pendant qu’il fait ça, il prend des ressources qui normalement aurait dues servir ailleurs.
Comment y remédier
Une règle simple préconise généralement 2/3 d’aliments alcanisants (basiques) et 1/3 d’aliments acidifiants. Pour les reconnaître sans se prendre la tête, considérez que tout aliment comprenant beaucoup de protéines est acidifiant et inversement.
De même, tout aliment que l’on appelle à calorie vide (les sucres par exemple qui proposent des calories avec 0 vitamines et minéraux, les produits industriellement transformés…) sont également très acidifiants (parfois plus que les aliments protéinés).
Quelques astuces simples à mettre en place
Après l’entraînement
Après l’entraînement, vous avez besoin de refaire vos stocks énergétiques, pour cela il faut des glucides. Sauf que l’effort physique produit énormément d’acidité.
Ainsi, si votre idée est de prendre un sucre rapide (type boisson sucrée, jus de fruit, pâte de fruit…) vous allez encore ajouter de l’acidité à votre organisme.
Optez plutôt pour les fruits secs (banane, abricots, raisins…). En effet, le fait de sécher les fruits contenant beaucoup d’eau va rendre la concentration des minéraux très importante et les rendre encore plus basifiants que le fruit non séché. Ainsi vous apportez beaucoup de sucre au corps pour refaire le plein en énergie.
A l’apéro
L’alcool, les sodas sont hautement acidifiants. Au lieu de choisir des amuse-bouches qui favorisent encore plus cette acidité, optez pour des amuse-gueules à base de végétaux (carottes, tomates…). Cela s’appelle l' »apéro crudité » qui plus est très tendance. Encore un plus : vous faites du bien à vos invités sans qu’ils s’en rendent compte !
Durant les repas
Au cours des repas, les aliments auxquels on pense prioritairement sont souvent acidifiants. Pas de chance, c’est surtout les plus goûteux (selon notre palais très habitué aux protéines, produits salés et sucrés).
Ajoutez systématiquement 300 g de légumes verts (épinard, haricots verts, brocolis, poivron…) afin d’améliorer l’équilibre acido-basique de votre repas.
Terminez le repas en proposant de la salade avec du vinaigre balsamique ou du jus de citron.